Il a annoncé ces chiffres à l'occasion de la conférence en ligne organisée par Hospitalis.
Philippe Gendre a également précisé que 7.297 officines -sur les près de 22.000 que compte l'Hexagone-, sont actuellement connectées et sérialisent.
Prévu par la directive européenne 2011/62/UE sur les médicaments falsifiés, le dispositif de sérialisation oblige depuis le 9 février 2019 les industriels à doter certains produits de dispositifs de sécurité pour permettre la vérification de leur intégrité et de leur authenticité, avec la mise en œuvre d'un identifiant unique sur chaque boîte, rappelle-t-on.
Une base de données européenne et des répertoires nationaux contenant les identifiants uniques doivent permettre aux acteurs de la chaîne pharmaceutique de se connecter via leurs logiciels habituels pour vérifier l'authenticité des informations inscrites sur le produit, et désactiver le numéro de série.
Ces données sont ensuite versées "en temps réel" dans des bases de données nationales, National Medicines Verification System ou NMVS, rappelle-t-on.
Chaque boîte doit ainsi être scannée avant sa dispensation aux patients.
Il revient au pharmacien de vérifier chaque boîte et de décommiss...