"C'est un sujet qui nous arrive de plus en plus aux oreilles", a souligné la déléguée générale du Synerpa, Florence Arnaiz-Maumé, en préambule de la séquence du "Grand Zapping" intitulée "Tous cybervigilants... !".
"On sait que le hacking [entrée non autorisée dans un système informatique] progresse aussi dans le domaine de la santé, du médico-social. Certains hôpitaux ont été piratés, des adhérents du Synerpa ont été piratés, parfois durablement. Cela peut réduire à néant des mois de travail [...]. On peut arriver un matin sans plus pouvoir communiquer avec le monde extérieur", a-t-elle décrit.
Elle a aussi noté que "des usurpations d'identité dans le secteur sont arrivées", évoquant "des publicités qui donnaient le nom d'un adhérent mais qui n'étaient pas issues de cet adhérent".
"Ce que l'on voit arriver au niveau assurance, c'est [la prise] en otage d'un réseau téléphonique, qui se trouve sur le réseau informatique. [Brusquement], vous vous retrouvez avec une facture de 50.000 euros", a donné en exemple Sébastien Pajani, chargé de développement silver économie et entreprises chez Carene Assurances.
"Le cybercrime serait la 3e économie mondiale", a-t-il rapporté. "C'est...