"La cybersécurité existe depuis des décennies dans la santé", a rappelé Cyrille Politi, conseiller "transition numérique" de la Fédération hospitalière de France (FHF).
"Ce qui a changé récemment, c'est la nature du risque, à cause de l'informatisation croissante et parce que les hôpitaux ne sont plus épargnés voire sont ciblés par les hackeurs."
"L'Etat en a pris conscience, il a désigné un peu à la hâte les 135 groupements hospitaliers de territoire [GHT] opérateurs de services essentiels [OSE]. Maintenant, on attend l'accompagnement" de l'Etat, a-t-il poursuivi.
Les fédérations partagent "une certitude: on ne s'en sortira pas seul dans son coin, ni sans accompagnement et moyens nouveaux", a-t-il développé.
Les établissements médico-sociaux et d'hospitalisation à domicile (HAD) partagent les mêmes problèmes et doivent être inclus dans "une gouvernance et une trajectoire qui englobe tout le secteur de la santé", ont souligné Laurent Pierre, conseiller numérique de la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés solidaires (Fehap), et Karine Allouis, responsable des projets et partenariats de la Fédération nationale des établissements d'hospitalisat...