Les CHU utilisent le plus de services, en moyenne plus de 20. La moitié des répondants (50%) en exploitent 5 ou moins.
Dans 71% des établissements, cette mise en oeuvre est opérationnelle depuis moins de cinq ans.
La téléconsultation (92%) et la télé-expertise (82%) sont les deux actes de télésanté les plus utilisés, car tous deux bénéficient d'un financement de droit commun, souligne le Catel.
Un peu plus de la moitié (53%) des établissements ont déployé la télésurveillance, un tiers (33%) le télésuivi, 20% le télésoin et 20% la régulation médicale.
Plus de 90% des répondants "estiment qu'un projet télésanté de territoire ne doit pas se faire sans impliquer la médecine de ville ou la filière médico-sociale".
Cependant, ils ne sont que 65% à avoir mis en oeuvre un projet de télésanté avec la médecine de ville, et 77% avec le secteur médico-social.
De même, "61% des répondants déclarent que les établissements de leur GHT ont toute latitude pour étudier et déployer des solutions de télésanté, traduisant une faible mutualisation des organisations et des outils".
Plus des deux tiers (65%) des répondants "déclarent ne pas disposer d'un système d'information [SI] à l'échelle du GHT".