"A l'Ircad, nous avons beaucoup travaillé dès le début à la création de l'institut sur la télémédecine. En 1994, nous avions un programme européen qui s'appelait Erasmus, qui n'a rien à voir avec l'Erasmus que nous connaissons mais qui consistait en une connexion entre cinq départements universitaires d'oncologie pour améliorer la décision médicale et travailler à une meilleure stratégie pour les malades atteints de cancer", a relaté à TICsanté le Pr Marescaux le 16 septembre dans les murs de l'Ircad, à Strasbourg.
"Nous étions connectés avec Fribourg (Suisse), Bâle (Suisse), Toulouse et Londres (Grande-Bretagne). C'était le début de la télémédecine et nous en faisions deux heures tous les vendredis après-midi. La connexion coupait sans arrêt, il fallait être extrêmement patient et cela pouvait être en anglais, ce qui était un autre obstacle car la moitié des gens parlaient un anglais tout ce qu'il y a de plus moyen, pouvant entraîner des incompréhensions."
Les équipes de l'Ircad ont souhaité accélérer et "appliquer la télémédecine à la chirurgie". Pour cela, il leur fallait pouvoir échanger "l'intelligence, la connaissance mais aussi le geste".
Qu'à cela ne tienne, le projet Li...