Guillaume Poupard faisait référence à la désignation "du jour au lendemain" des établissements support de groupements hospitaliers de territoire (GHT) comme opérateurs de services essentiels (OSE).
Il a rappelé qu'avant cette désignation massive d'OSE, seuls 13 CHU désignés comme opérateurs d'importance vitale (OIV) avaient des obligations de cybersécurité imposées par l'Anssi.
"Cela faisait un moment que l'Anssi travaillait avec le ministère de la santé pour en faire plus, mais on n'y arrivait pas car on nous disait que ça allait coûter cher, que c'était compliqué et qu'il y avait d'autres priorités. Avant l'épidémie de Covid-19 et la vague de rançongiciels, les hôpitaux ne croyaient pas trop à la menace. Ils avaient mieux à faire avec leur argent lors des arbitrages, ce qui se comprend."
Cependant, à la suite de la vague d'attaques frappant les hôpitaux et "sous l'impulsion du président de la République, on a décidé d'être beaucoup plus directifs".
"Si les hôpitaux français sont attaqués, c’est parce que c’est facile: leur sécurité est nulle", a-t-il par ailleurs déclaré lors d'une autre table ronde au FIC, a rapporté le site spécialisé Numerama.
Le plan de relance "nous aid...