Les accords du Ségur, signés en juillet 2020, prévoient notamment 2 milliards d’euros pour le numérique en santé, avec plusieurs objectifs: "donner un coup d'accélérateur pour rattraper le retard dans la modernisation", "l'interopérabilité", "la réversibilité", "la convergence et la sécurité des systèmes d'information (SI) en santé" et mise en oeuvre de la feuille de route du numérique en santé annoncée en avril 2019, rappelle-t-on.
Ces financements seront répartis en deux volets: un volet équipement à destination des éditeurs, et un volet usage à destination des utilisateurs. Ils prévoient des mesures incitatives (financement pour les éditeurs et les utilisateurs) et coercitives (opposabilité pour les éditeurs, obligations de partage des données pour les établissements et professionnels de santé), a expliqué la DNS lors du CNS.
Ce volet équipement est un dispositif nouveau, qui a été "coconstruit" avec les utilisateurs et les éditeurs, ont souligné la DNS et l'Agence du numérique en santé (ANS).
La première étape du programme a débuté avec la publication des premiers dossiers de spécifications de référencement (DSR) pour les logiciels d'imagerie et de biologie sur le site de l'...