En décembre 2020, trois projets d'établissements de santé utilisant la plateforme technologique du Health Data Hub ont été autorisés par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). Parmi eux, figurait ce projet, baptisé "Hugoshare", rappelle-t-on.
Ce dernier va s'appuyer sur le croisement des données hospitalières issues des entrepôts de données de santé (EDS) de six hôpitaux du réseau Hugo (CHU de Rennes, CHU de Brest, CHU de Nantes, CHU d’Angers, CHU de Tours et institut de cancérologie de l’Ouest), avec le programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI) de l'assurance maladie et la base du centre d’épidémiologie des causes médicales de décès de l'Inserm (CepiDC).
Pour les besoins du projet, les données de 420.000 patients seront ainsi passées au crible afin de répondre à un "problème de santé publique majeur": l’iatrogénie, qui "regroupe les effets indésirables liés à des prescriptions médicamenteuses et des actes médicaux lors de prises en charge de patients par des professionnels de santé", ont rappelé les deux partenaires dans un communiqué.
L'objectif de cette collaboration est d'"identifier les incompatibilités de médicaments ainsi que...