Cette plateforme permet d'accéder aux données de "plus de 5 millions de patients, 6 millions de séjours, 130 millions de documents, soit 1,2 milliard de données structurées et mises en qualité" issues de l'Institut de cancérologie de l'Ouest (ICO) et des CHU de Rennes, Brest, Angers, Nantes et Tours.
Attendue pour mars 2020, elle a pris du retard à cause de "complexités techniques" et de la crise sanitaire, a déclaré le GCS à TICsanté le 18 décembre.
"La désorganisation" causée par la crise sanitaire et la mobilisation des équipes sur des projets liés au Covid-19 ont compliqué son développement, qui a été "plus difficile à mener en télétravail", a expliqué Marc Cuggia, professeur d’informatique médicale, praticien hospitalier au CHU de Rennes et coordonnateur scientifique d'un réseau regroupant les centres de données cliniques des établissements du GCS.
Il s'agit d'un aspect "purement technologique", a-t-il assuré, ajoutant que la gouvernance et la mise en place du comité scientifique et éthique n'ont, eux, pas subi de retard.
"On y est: l'infrastructure est disponible, le guichet unique [pour les demandes d'accès aux données] est opérationnel, les projets commencent à être mis...