Créée en 2014, la jeune pousse "s'adressait d'abord au monde du travail", a confié Vincent Tharreau. "Kiplin est né de la volonté de résoudre le problème de l'inactivité et nous avons voulu passer par le jeu pour changer les comportements et nous adresser aux sédentaires ou aux actifs qui n'ont pas forcément le temps de faire du sport."
Dès 2016, la start-up se tourne vers le monde de la santé et développe une solution digitale pour les établissements de santé, composé d'un ensemble de jeux "de santé", permettant aux patients de pratiquer une activité physique adaptée à distance, en dehors des seules séances en présentiel ou en complément de celles-ci.
Ces jeux, "développés avec l’appui d’un comité scientifique de dix experts", fonctionnent tous sur un principe identique: pour jouer, les participants doivent bouger (marcher, pédaler...) munis de leur smartphone.
C’est cette activité physique qui leur permet de progresser dans les parties. Ces jeux sur ordonnance sont prescrits par le médecin, ce qui lui permet de suivre l’activité de ses patients et de les accompagner vers un changement durable de leurs comportements.