Le comité "a estimé que la situation exceptionnelle de la crise sanitaire actuelle soulevait des questions éthiques immédiates liées à l’accroissement ou à l’évolution des usages du numérique, dont il a décidé de s’autosaisir", explique-t-il en introduction.
Il estime ainsi que les technologies numériques, qui "sont utilisées massivement en cette période de crise sanitaire", ont "des bénéfices immédiats pour la gestion de la pandémie elle-même".
Au sujet du soin, il cite "l’usage renforcé de la télémédecine et des outils de communication numériques [qui] permet le maintien de la relation entre les soignants et les patients".
"Se posent cependant des questions relatives tant à la nature, la sécurité et à la confidentialité des échanges entre le médecin et le malade, qu’aux évolutions de la médecine libérale que cela risque d’induire, avec le développement des plateformes privées" (cf dépêche TICsanté du 10 mars 2020).
Concernant la recherche, le CCNE mentionne "les données, modèles, protocoles et algorithmes disponibles".
"Il convient de prendre conscience du contexte d’incertitude et d’urgence dans lequel les résultats et retours d’expérience sont considérés et de s’assurer de...