Le choix de Microsoft Azure a été critiqué par plusieurs dizaines de professionnels du secteur de la santé et de l’informatique médicale dans une tribune publiée par le Monde, et fait l'objet d'articles dans ce journal et dans Mediapart début décembre.
Les principaux reproches sont le choix d'une entreprise américaine présentant un risque de sécurité et de "captivité numérique", en particulier du fait du Cloud Act, loi permettant à la justice américaine d'accéder aux données stockées sur des serveurs situés en dehors des Etats-Unis.
Microsoft Azure fournit notamment "le stockage, la gestion des logs et des annuaires" et la puissance de calcul du hub, a précisé Stéphanie Combes.
Interrogée sur ce choix, elle a rétorqué que "nous avions besoin d'une plateforme à l'état de l'art, et ce n'est pas le rôle du ministère des solidarités et de la santé de la construire". "Nous étions conscients que ce n'est pas un choix idéal et potentiellement polémique. On aurait préféré un acteur français", a-t-elle développé.
Au lancement du Health Data Hub à l'automne 2018, "nous avons rencontré tous les acteurs de l'écosystème", a-t-elle relayé. "Nous avons commencé par les acteurs français: Thalè...