Entre la directive européenne 2016/1148, dite directive NIS (Network and Information Security), transposée dans le droit français depuis le 9 mai 2018 et le règlement général européen relatif à la protection des données (RGPD), applicable depuis le 25 mai 2018, le cadre réglementaire s'est renforcé sur les questions de cybersécurité à l'échelle du continent.
Bernard Cassou-Mounat a insisté sur la "valeur des données de santé" qui "se revendent très bien au marché noir". "Elles ont de la valeur et le patient n'est pas propriétaire de ses données, il ne fait qu'en donner l'accès à des tiers. Leur valeur se chiffre également en termes de responsabilité et de préjudice subi", a-t-il expliqué.
"L'anonymisation des données de santé, supposée les protéger, est un procédé complexe et relatif. Y a-t-il des données génétiques réellement anonymisables aujourd'hui? Nous pouvons en douter et d'ailleurs, nous parlons plutôt de 'désidentification' et non plus systématiquement d'anonymisation", a-t-il complété, soulignant une évolution sémantique.
Dans une étude parue au début de l'été dans la revue scientifique Nature, les chercheurs de l’université catholique de Louvain et de l’Imperial Colle...