Dans un communiqué paru quelques heures plus tard la Cnam s'est engagée à corriger les failles de sécurité.
"Si la Cnil n'a pas constaté de faille majeure dans l'architecture de la base centrale, elle a relevé plusieurs insuffisances de sécurité susceptibles de fragiliser le dispositif, portant notamment sur la pseudonymisation des données des assurés sociaux [...], les procédures de sauvegarde des données, l'accès aux données par les utilisateurs [...] et par des prestataires", explique l'autorité administrative indépendante dans un communiqué.
Le Sniiram, créé par la loi du 23 décembre 1998, "contient des milliards de données relatives à la santé des assurés sociaux (actes médicaux, feuilles de soins, séjours hospitaliers, etc.) auxquelles accèdent de très nombreux organismes", dont les caisses d'assurance maladie, les agences régionales de santé (ARS), des ministères, l'Institut national des données de santé ou encore des organismes de recherche, rappelle la Cnil.
Considéré comme l'une des bases de données de santé les plus importantes au monde par sa taille, le Sniiram constitue l'un des traitements clés du Système national des données de santé (SNDS), créé depuis le 1er avr...