Cette négociation a lieu à la suite du passage au financement de droit commun des actes de téléconsultation et de télé-expertise, prévu par la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2018, rappelle-t-on (voir dépêche du 29 septembre 2017).
Dans une lettre datée du 27 novembre 2017 et adressée à l'Uncam, la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, a fait connaître ses deux principales orientations pour la négociation tarifaire.
La "qualité des soins" est la première priorité mise en avant par la ministre. Elle souhaite que les discussions "portent en priorité sur les situations cliniques pour lesquelles le recours à la télémédecine s'avère le plus pertinent au regard de l'accès aux soins et des techniques disponibles", en s'appuyant notamment sur les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS).
La ministre souligne que la LFSS pour 2018 prévoit que l'échange doit se faire par vidéotransmission, afin de garantir "la qualité de l'examen", la préservation de la relation médecin-patient et un meilleur respect de "l'identito-vigilance". La négociation devra déterminer dans quelles situations "l'accompagnement du patient par un professionnel de santé ...