Ces résultats ont été exposés par Rémy Choquet, directeur de l'innovation chez Orange Healthcare, à l'occasion de la 3e édition du "HDI day" qui s'est tenue à l'Institut Pasteur à Paris.
L'étude* visait à mesurer l'adhésion de la population française au partage des données de santé, et sa compréhension des enjeux de ce partage.
Les répondants se sont montrés favorables au partage de leurs données de santé lorsqu'il s'agit d'améliorer les diagnostics et les décisions et traitements médicaux (84%), d'améliorer la qualité et la coordination des prises en charge (83%), de faire avancer la recherche médicale et de mesurer la performance des acteurs du soin et des produits de santé (80%).
Seuls 12% des personnes interrogées ont indiqué qu'elles ne partageraient "en aucun cas" leurs données de santé.
En plus de l'anonymisation et de la sécurisation des données, les sondés ont formulé plusieurs conditions au partage de leurs données.
Ainsi, 52% d'entre eux indiquent qu'ils souhaitent savoir à quelles fins leurs données peuvent être utilisées avant de les partager, 51% veulent savoir à qui leurs données sont transmises (hôpitaux, universités, laboratoires, etc.) et 50% souhaitent pouvo...