L'intention de la Cnil est "d'accompagner l'innovation" dans le numérique et la e-santé en mobilisant "tous les outils à sa disposition, des outils classiques de contrôle et de sanction et des nouveaux outils sur lesquels nous sommes en train de travailler", a expliqué Isabelle Falque Pierrotin.
Elle s'exprimait l'occasion d'une audition publique organisée jeudi au Sénat par l'Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), sur le thème du "numérique au service de la santé".
Les nouveaux outils d'e-santé ouvrent à leurs utilisateurs, malades ou bien portants, de nouvelles possibilités de gestion de leur santé. "Mais pour être maître de sa santé, il faut au moins être bien informé sur le fonctionnement de ces services", a estimé la présidente de la Cnil.
Pour accompagner cette évolution "patient centric", la commission s'interroge "sur l'intérêt d'un label sur les applications mobiles en matière de santé", a-t-elle indiqué.
Le 13 mai 2014, la Cnil et 26 autorités dans le monde ont mené une opération conjointe d'audit en ligne pour vérifier si l'information relative aux données personnelles dispensée par les principales applications mobiles e...