Le système d’information de santé regroupe un ensemble de sujets qui génèrent habituellement des confusions, des polémiques ou encore des débats, ce qui peut constituer un frein à leur développement, a expliqué Christian Babusiaux.
Le DMP fait de l’ombre aux autres sujets, a-t-il cité en exemple. C'est pourquoi, selon lui, il faut bien distinguer les sujets qui concernent la relation patient/professionnel ou professionnels entre eux de ceux qui concernent les outils de confidentialité ou de reconnaissance.
L’institut des données de santé, créé il y a plus de 16 mois, est un lieu de transparence qui garantit la sécurité et la confidentialité des données, sous la surveillance de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), a-t-il informé.
Cet institut a pour mission d’assurer la cohérence et de veiller à la qualité des systèmes d’information utilisés pour la gestion du risque maladie. L’IDS est chargé d’évaluer de quelle façon, une fois les données produites, peuvent se générer des échanges entre les différents acteurs de santé. Ce groupement offre un accès à des bases de données qui existent ou vont exister, ainsi que des tableaux de bord, permettant, par exemple, l’évaluation des soins en ville, a-t-il indiqué.
Concernant le chantier de la télétransmission, Christian Babusiaux a évoqué les deux volets qu’il avait préconisés dans un rapport: la transmission de données individuelles anonymes et la transmission de données nominatives. Des expérimentations sont actuellement menées et ont été reconduites par la Cnil pour une durée d’un an, a-t-il précisé.
De l'avis du président du GIP IDS, les progrès réalisés sont considérables en termes de gouvernance du système de pilotage, de rationalisation des négociations conventionnelles et de recherche. L’univers de la santé est un univers fractionné et le seul moyen d’y pallier est d’échanger les informations sur l’ensemble du territoire, a-t-il conclu./eg/ajr
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