"Il y a une véritable volonté politique de développer la télémédecine et la télésanté", a déclaré le Dr Simon.
Le rapport mentionne les quatre raisons fondamentales de ce choix : l'allongement de la durée de vie et l'augmentation du nombre de patients atteints de maladies chroniques; le système hospitalier de plus en plus sollicité; une croissance des dépenses de santé supérieure à celle du PIB; enfin, une inadéquation entre l'offre et la demande de soins.
L'implication de l'Etat est grande, a soutenu le Dr Simon, avec notamment le projet de loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST), qui sera discuté au Parlement début 2009 et qui selon lui, élargit le champ d'application de la télémédecine.
Les deux axes qui devraient être développés dans les semaines à venir par la ministre de la santé, seront la restructuration de l'offre de soins hospitalière et une meilleure prise en charge des patients atteints de maladies chroniques.
Les freins au développement de la télémédecine sont d'ordre juridique et financier. Un encadrement juridique est indispensable afin de rendre fiable la technologie attachée à la télémédecine. Et celle-ci ne doit pas constituer une dépense supplémentaire./eg/ajr
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