Cet accord s'appuie sur les "bases de données de haute qualité" et la "recherche de haut niveau" de l'établissement, ainsi que sur "les technologies et la plateforme de recherche pionnières" de la société, souligne le communiqué.
Un premier projet va être mené par le Pr Brigitte Dréno, cheffe du service de dermatologie du CHU de Nantes, "pour développer et valider des modèles d'apprentissage automatique utilisant les données de la base RIC-Mel [réseau pour la recherche et l'investigation clinique sur le mélanome] afin de mieux comprendre et prévoir l'évolution de naevus en mélanomes diagnostiqués".
Les deux partenaires annoncent leur intention d'étendre leur collaboration et l'usage de l'IA "à d'autres domaines de la médecine tels que l'oncologie, l'hématologie et les maladies chroniques".
Dans cette coopération, "les données ne bougent pas, seuls les algorithmes voyagent, protégeant la gouvernance des données de l'institution et leur confidentialité", précise le communiqué.
Owkin et le CHU de Nantes ont précédemment collaboré dans le cadre du projet baptisé "Substra", qui avait pour objectif d'exploiter les données médicales grâce à l'intelligence artificielle au travers d’un dispositif de blockchain garantissant la protection de ces données, rappelle-t-on.
Le CHU de Nantes fait partie de l'Owkin Loop, un "réseau fédéré de centres de recherche médicale américains et européens qui collaborent avec Owkin pour générer de nouvelles connaissances à partir de données […] issues d'essais cliniques ou cohortes". Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne) et l'Institut Bergonié à Bordeaux en font partie également, tout comme l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), rappelle-t-on.
Ces découvertes "peuvent alimenter les stratégies de développement de médicaments, de la recherche de biomarqueurs à la conception d'essais cliniques".
Vos réactions