Philippe Loudenot est depuis 2014 le FSSI de ces ministères, qui incluent notamment celui des solidarités et de la santé.
Il s'est particulièrement investi sur la question de la sécurité informatique des établissements de santé, dans un contexte de menaces croissantes sur leurs systèmes d'information.
Il a relayé à plusieurs reprises le nombre d'attaques informatiques contre des établissements de santé, et a souligné régulièrement la nécessité pour ces derniers de signaler les incidents et partager un maximum d'informations.
Depuis le 1er octobre 2017, les structures de santé sont tenues de relayer aux agences régionales de santé (ARS) les incidents de sécurité informatique jugés "graves" et "significatifs", et l'Agence du numérique en santé (ANS) est chargée d'apporter un appui au traitement des incidents, rappelle-t-on.
Philippe Loudenot a fréquemment insisté sur la nécessaire acculturation des personnels hospitaliers à la sécurité informatique, soignants comme cadres.
Sa prochaine fonction concernera encore la sécurité des systèmes d'information et "gardera un volet santé", a-t-il déclaré à TICsanté.
Elle l'amènera "en région, auprès d'un conseil départemental", a-t-il ajouté sans plus de détails.
Son ou sa successeure n'est pas encore connue et il est encore trop tôt pour donner une échéance quant à cette nomination.
Philippe Loudenot a débuté sa carrière à la direction informatique (DSI) de l'Ecole nationale de spécialisation du service de santé des armées (1989-1996), puis à la DSI du centre de recherches du service de santé des armées (1997-2002).
Chargé de la sécurité au ministère de la défense entre 2003 et 2009, il a ensuite rejoint le ministère de la santé en tant que chef de l'unité de la sécurité des systèmes d'information (SSI). Il a par la suite exercé des fonctions similaires auprès des services du premier ministre (2011-2014).
Il est membre du conseil d'administration du Club des experts de la sécurité de l'information et du numérique (Cesin), et a été élu récemment membre d'honneur de l'Association pour la sécurité des systèmes d’information de santé (Apssis).
Vos réactions