L'AP-HP a investi 2 millions d’euros dans cette plateforme, issue de la fusion entre la bactériologie de Saint-Louis et celle de Lariboisière-Fernand-Widal.
Le plateau technique est installé dans un espace de 500 m², situé à l’hôpital Saint-Louis, et fonctionne 7 jours sur 7, de 8h à 18h. L'équipe, composée de 8 biologistes médicaux et 30 techniciens de laboratoire, une cadre de santé, 2 ingénieurs et une bio-informaticienne et dirigée par le Pr Béatrice Berçot, analyse 800 échantillons par jour.
Ce plateau permet l’analyse de prélèvements de microbiologie conventionnelle provenant de patients infectés (urines, poumons, biopsies, liquides biologiques, selles, cutanés, autres échantillons biologiques d’intérêt) ou de dépistages (recherche de bactéries multirésistantes aux antibiotiques -BMR).
La plateforme intègre deux "ensemenceurs" automatiques WASP* et deux étuves intelligentes, "apportant un gain en sensibilité et en sécurité dans le traitement des prélèvements et assurant une standardisation et une traçabilité adaptée à chaque étape du processus d’analyse".
Le système d’intelligence artificielle embarquée (PhénoMATRIX*) "facilite l’interprétation et la validation des cultures négatives ou positives grâce à la reconnaissance d’images, de morphotypes et de couleurs des colonies bactériennes".
Enfin, "l’IA embarquée va intégrer les données de validation et permettre le design d’algorithmes de validation biologique en fonction des données patients (âge, sexe, etc.), des pathologies suspectées, des services de soins où sont hospitalisés les patients", précise le Pr Béatrice Berçot dans le communiqué.
Vos réactions