Baptisé Ikaros DNN (Deep Neural Network) et développé par la société MetaSystems, l'outil utilise des techniques de deep learning (ou "apprentissage profond") et s'appuie sur les données "de 15 années d’analyse chromosomique du laboratoire GCM, soit environ 1,2 million d’images provenant des caryotypes analysés au CHU de Dijon", a précisé le centre hospitalo-universitaire dans un communiqué.
Les algorithmes utilisés pour la solution de caryotypage Ikaros DNN ont été entraînés "sur des milliers de chromosomes colorés et pré-classés par l’équipe du laboratoire", afin de reconnaître les différents chromosomes et d’accélérer leur classement, apprend-on également.
Le classement automatique des chromosomes pour le caryotype doit permettre aux équipes techniques du laboratoire de "gagner du temps". "Pour les caryotypes les plus simples, il est désormais possible de gagner jusqu’à trois ou quatre heures, celles-ci pouvant être destinées à d’autres missions (développement de nouvelles techniques...) ou à la réalisation de nouveaux caryotypes."
L'établissement de santé s'est félicité d'abriter "le premier laboratoire de cytogénétique en France à bénéficier de cette technologie et à mettre en routine l’utilisation du nouveau logiciel Ikaros DNN basé sur l’IA".
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