Pendant quatre jours, l'établissement n'avait plus accès à internet en raison d'un problème de routeur qui a ensuite été changé pour un coût de 500 €.
"On n'avait pas accès au serveur central qui attribue les adresses IP pour se connecter au serveur de gestion ad hoc. On a été obligés de fermer, car on ne pouvait pas garantir la traçabilité des stérilisations. On était complètement paralysés", a détaillé Claude Bernard.
Lorsque le problème informatique a été réglé, "l'ARS [agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine] a constaté que la clinique avait un problème d'effectif d'infirmières d'hospitalisation", en raison d'un arrêt maladie et d'une démission, dans un contexte de ressources humaines "réduites", dans le cadre de la liquidation.
La cour d'appel de Pau a rejeté le 29 juin la demande d'annulation de la liquidation judiciaire de la clinique Labat, à Orthez, qui sera reprise par l'hôpital de la même ville, cet été, précise-t-on.
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