Le téléservice INSi "permet de rechercher l’identifiant national de santé (INS) d’une personne à partir de certains traits d’identité ou de la lecture de la carte Vitale", rappelle l'ANS.
Les éditeurs concernés sont Logemed pour le logiciel Logevitale, Mediware pour le logiciel Suite Medical Objects, EDL pour le logiciel Xplore et le groupement d'intérêt public (GIP) Mipih (Midi Picardie informatique hospitalière) pour le logiciel Pastel.
"Ces éditeurs vont désormais procéder au déploiement de la nouvelle version de leur logiciel chez leurs premiers clients dans les prochaines semaines, dont l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), qui deviendra le premier CHU à disposer de l’INS", a indiqué l'INS.
"Cette étape témoigne de l’engagement des acteurs pour disposer, au 1er janvier 2021, d’un identifiant unique et pérenne des personnes permettant de partager de manière fiable et sécurisée des données de santé entre acteurs de la prise en charge", a déclaré l'ANS.
L'obligation d'utiliser le numéro d'inscription au répertoire d'identification des personnes physiques (dit "NIR" ou numéro de sécurité sociale) comme INS a été reportée au 1er janvier 2021 par un décret publié le 10 octobre 2019 au Journal officiel (JO), rappelle-t-on.
Le Mipih a mené une expérimentation INS à l'AP-HM et au CH d'Aubagne (Bouches-du-Rhône), a-t-il indiqué dans un communiqué distinct le 15 juin.
"L’enjeu était d’identifier les fonctionnalités attendues au niveau de l’admission d’un établissement et plus largement du groupement hospitalier de territoire (GHT). A l’issue de cette phase de coconstruction, les développements ont été réalisés" a indiqué Jérôme Manzanares, chef de pôle patient au Mipih.
La généralisation de l'identité INS, "pilier de la feuille de route du numérique en santé", "est essentielle pour la réussite du partage de l’information médicale en toute sécurité et en confiance", a fait valoir l'ANS dans son communiqué du 17 juin.
"D’autres éditeurs sont en cours de test et devraient bientôt obtenir leur autorisation", a-t-elle ajouté.
L'ANS a lancé début juin une concertation pour faire évoluer le cadre d'interopérabilité des systèmes d'information de santé (CI-SIS) "afin de permettre l'échange de données de santé intégrant l'identifiant national de santé", rappelle-t-on.
Le déploiement de l'INS fait partie de la feuille de route du numérique en santé initiée par l'ancienne ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn. Le 28 décembre 2019, un arrêté était venu approuver le référentiel "identifiant national de santé" qui encadre son utilisation.
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