"Sur la base d’un constat commun de l’absence d’un cahier des charges et d’une formation commune de qualité pour tous les acteurs, le LET et la SFSD s’engagent dans un partenariat pérenne. Il s’agit prioritairement de lutter contre le risque d’un développement anarchique de la télésanté", ont souligné les deux parties.
"La reconnaissance de l’activité des entreprises du LET ne peut se faire que par une qualité absolue et l’application des bonnes pratiques recommandées par la Haute Autorité de santé (HAS), notamment en téléconsultation. Le préalable indiscutable est un socle de formation de qualité validé par un comité scientifique et éthique indépendant", ont également plaidé la SFSD et LET.
Pour rappel, la SFSD et LET ont toutes deux été créées en 2019. Lancée sur les fondations de la Société française de télémédecine (SFT), la SFSD regroupe les experts qui ont accompagné le développement de la télémédecine en France auprès des autorités de santé et, en pratique, auprès des acteurs de terrain.
Association "Loi 1901", le LET promeut le développement de la télémédecine et compte au sein de son bureau le Dr Maxime Cauterman (Livi), le Dr Fanny Jacq (DoctoConsult), Marie-Laure Saillard (MesDocteurs), Nicolas Wolikow (Qare) et François Lescure (MédecinDirect), qui est aussi le président de l'association.
Pour répondre à la problématique de l'accès aux soins et à celle de l'engorgement des urgences, le LET avait déjà préconisé de faire de la télémédecine "la solution la plus rapide pour faire avancer l'égalité d'accès aux soins sur tout le territoire", dans une tribune publiée le 10 septembre 2019 dans Les Echos.
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