Le rapport remis au Parlement s'appuie sur les données connues au 30 juin, précise-t-on.
La moitié des projets (50%) rentrent dans la catégorie "coordination, parcours, exercice coordonné" et seuls 2% dans la catégorie dispositif médical (DM).
Le conseil stratégique de l'innovation en santé a instruit 20 projets utilisant un DM. Parmi ceux-ci, sept sont des "outils numériques", est-il précisé.
Le rapport relève que 32 projets de télésanté (télémédecine et m-santé) ont été instruits à l'échelon national. Parmi ceux-ci, neuf ont été autorisés, cinq "réorientés", trois jugés non recevables et 15 étaient en cours d'instruction au moment de sa rédaction.
Les domaines médicaux les plus fréquents en télésanté sont "la dermatologie, le diabète, l’imagerie, les pathologies cardiovasculaires puis les greffes, la santé buccodentaire et le cancer", souligne le rapport.
Les thématiques les plus répandues sont la télé-expertise puis la télésurveillance, mais "il faut noter l'existence de projets qui relèvent d’autres catégories, comme le case management, l’auto-prise en charge par le patient ou encore d’éducation thérapeutique".
En télésanté, les porteurs de projets sont en majorité des établissements de santé et des regroupements de professionnels de santé, puis des industriels.
Parmi les expérimentations en cours recensées par le ministère des solidarités et de la santé, TICpharma (site du groupe APM International dont fait partie TICsanté) a dénombré huit projets faisant appel à la télémédecine, pour un financement cumulé estimé entre 18,1 millions et 21,6 millions d'euros, sur le fonds pour l'innovation du système de santé (Fiss).
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