Sa prise de fonction sera effective à compter de l'approbation par arrêté interministériel de la convention constitutive de l'ANS.
Pour rappel, le ministère a annoncé en avril dernier, dans le cadre de sa feuille de route sur le numérique en santé, la transformation d'ici "décembre 2019" de l'Asip santé en ANS pour "renforcer la gouvernance" du secteur.
L'agence est décrite comme "le bras armé opérationnel" de la délégation ministérielle du numérique en santé (DNS) qui a remplacé depuis avril la délégation à la stratégie des systèmes d'information de santé (DSSIS).
Elle doit notamment élaborer les fondations techniques des projets d'e-santé sur le territoire, comme les référentiels d'interopérabilité et de sécurité, les mécanismes d'identification et d'authentification des professionnels, et les messageries sécurisées de santé (MSSanté).
Jacques Lucas a quitté le Cnom en juin, après 20 ans passés dans l'institution à plusieurs postes, dont celui de secrétaire général. Il s'est particulièrement investi sur les sujets liés aux technologies numériques, participant à la rédaction de plusieurs livres blancs sur l'intelligence artificielle, la télémédecine, la protection des données personnelles, la santé connectée, ou encore l'"e-réputation" des médecins.
Cité dans le communiqué du ministère, il s'est dit "très honoré" d'être nommé à la présidence de l'ANS "dans un contexte bien particulier où le volet numérique de la stratégie Ma santé 2022 franchit une étape majeure".
"Le Dr Jacques Lucas a toujours voulu faire bouger les lignes, et nous ne pouvons que nous réjouir de l'embarquer dans cet ambitieux chantier qu'est le numérique en santé", ont souligné Dominique Pon et Laura Létourneau, copilotes de la DNS également cités.
"Cette nomination reflète notre souhait d'aligner l'ensemble des acteurs, indispensable pour co-coconstruire ce bel édifice: éditeurs, start-upers, citoyens, associations, établissements et bien sûr professionnels de santé", ont-ils ajouté.
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