Créé en janvier 2019, le LET compte au sein de son bureau le Dr Maxime Cauterman (Livi), le Dr Fanny Jacq (DoctoConsult), Marie-Laure Saillard (MesDocteurs), Nicolas Wolikow (Qare) et François Lescure (MédecinDirect), qui est aussi le président de l'association.
Pour répondre à la problématique de l'accès aux soins et à celle de l'engorgement des urgences, le LET avait déjà préconisé de faire de la télémédecine "la solution la plus rapide pour faire avancer l'égalité d'accès aux soins sur tout le territoire", dans une tribune publiée le 10 septembre dans Les Echos.
En effet, la télémédecine est régulièrement présentée comme l'une des solutions à la crise des urgences et pour l'accès aux soins dans les déserts médicaux. Pour porter cette alternative, la jeune association a formulé cinq propositions, destinées aux pouvoirs publics:
- associer officiellement le LET aux groupes de travail portant sur le digital en santé
- avoir une approche pragmatique du service d’accès aux soins (SAS) en capitalisant sur notre savoir-faire, et notre capacité d’accompagnement immédiatement disponibles
- inscrire la télémédecine dans le continuum de l’offre de soins
- lever les obstacles à l’engagement des professionnels dans la télémédecine pour s’appuyer sur un réseau plus fort de praticiens dans les territoires
- contractualiser avec les entreprises de télémédecine pour aboutir à un modèle économique et de régulation équilibré sans renoncer à une solution immédiatement disponible.
Alors que l'entrée en vigueur du remboursement de droit commun des actes de téléconsultation soufflera a soufflé sa première bougie le 15 septembre, l'assurance maladie attendait le remboursement de 500.000 actes la première année, rappelle-t-on.
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