Le virus exigeant le paiement d'une rançon sous menace d'effacement des données a été transmis via un mail frauduleux. Il a été déclenché dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 octobre, impliquant le passage au "tout-papier", a rapporté le 4 octobre le directeur du CH d'Issoudun, Marc Kugelstadt, à APMnews (site d'information du groupe APM International dont fait partie TICsanté).
L'ensemble des données et des applicatifs de l'établissement ont été récupérés, sans qu'aucune donnée ne soit dérobée, a assuré Marc Kugelstadt, ajoutant avoir déposé une plainte auprès du procureur de la République.
Les systèmes informatiques des urgences et de l'imagerie ont été relancés vendredi 4 octobre. Le retour à la normale était prévu pour le début de la semaine, après l'entrée en fonction du nouveau pare-feu acquis par l'établissement.
L'attaque a provoqué des retards dans les rendez-vous mais aucune conséquence grave dans la prise en charge des patients, a expliqué le directeur du CH qui compte 481 lits. Il a remercié son personnel et en particulier ses informaticiens pour leur professionnalisme.
En dehors des heures supplémentaires réalisées par les trois informaticiens du CH et de l'assistance du prestataire Berger-Levrault, l'attaque aura coûté 20.000 euros au CH pour l'acquisition du nouveau pare-feu.
Le CH de Vierzon (Cher) a concomitamment rencontré quelques soucis, bien qu'aucune cyberattaque n'ait été identifiée, d'après Jean Héraud, directeur adjoint de l'établissement contacté par APMnews. Il a mentionné "un câble du serveur mal branché" et "une autre panne" comme étant à l'origine de l'incident.
Là encore, aucune conséquence grave sur la prise en charge n'a été à déplorer et le CH a pu reprendre un "fonctionnement acceptable", a assuré Jean Héraud.
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