Les infirmiers ont été autorisés à surveiller un don en l'absence physique d'un médecin à la suite de la publication d'un décret en février. Pour ce faire, ils doivent notamment "bénéficier d'un moyen de communication pour joindre à tout moment un médecin".
L'arrêté publié le 4 juillet précise que les infirmiers doivent être dotés d'un équipement portable de communication disposant d'une caméra, d'un système audio et d'un logiciel de communication vidéo.
Chaque équipe qui effectue les prélèvements de sang total doit disposer d'au moins deux équipements, mis à disposition par l'Etablissement français du sang (EFS). Ces dispositions valent aussi pour les entretiens pré-don de sang, que les infirmiers sont autorisés à réaliser depuis mars 2017, lorsque le médecin n'est pas physiquement présent sur le site.
"Les collectes de sang total en l'absence d'un médecin sur le site ne peuvent être organisées que dans les zones qui bénéficient d'une couverture de réseau internet ou de téléphonie mobile suffisante pour garantir la qualité des échanges qui se tiennent par l'intermédiaire du moyen de communication", est-il indiqué dans l'arrêté, qui est signé par le directeur général de la santé (DGS), Jérôme Salomon.
Avant toute collecte, l'EFS doit évaluer la bonne qualité du réseau dans la salle dévolue aux prélèvements et l'ensemble des locaux consacrés à la collecte, en vérifiant par un appel test la connexion avec le médecin joignable à distance.
Il doit aussi s'assurer qu'un médecin est joignable durant les horaires d'ouverture de chaque collecte, et le cas échéant, jusqu'au départ du dernier donneur. "Il organise la continuité et la permanence de la réponse."
Les appels aux médecins à distance seront tracés afin d'évaluer l'efficacité et la qualité du dispositif.
(Journal officiel, jeudi 4 juillet, texte 11)
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