"Lisa", pour "Laboratoire d'idées santé autonomie" a officiellement été créé "en décembre 2018", a expliqué Nesrine Benyahia, fondatrice et dirigeante de la start-up Dr.Data et secrétaire générale du think tank.
"Il a été fondé par les douze membres du bureau exécutif avec l'objectif de faire travailler tout l'écosystème de santé ensemble et penser les réformes. Les think tank existants manquaient de transversalité et de réflexion parfois."
Présidé par l'économiste Stéphane Le Bouler, il compte aujourd'hui plus de 120 adhérents "dont une cinquantaine est répartie entre le conseil scientifique et le conseil d'orientation".
Parmi les membres du conseil d'orientation et scientifique, siègent notamment Anne-Marie Armanteras de Saxcé, membre du Collège de la Haute autorité de santé (HAS) et ancienne directrice générale de l'offre de soins (DGOS), Marie-Anne Montchamp, présidente de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), Carine Wolf, pharmacienne et présidente du Conseil national de l'ordre des pharmaciens (Cnop) ou encore Francis Mambrini, vice-président CompuGroup Medical France (CGM) et président de la Fédération des éditeurs d'informatique médicale et paramédicale ambulatoire (Feima).
"Les adhésions se font par parrainage et les membres du bureau se réunissent une fois par mois pour valider les nouvelles adhésions", a précisé Nesrine Benyahia. Le tarif des adhésions annuelles n'a pas été communiqué mais "il est symbolique", a souligné la secrétaire générale du think tank.
L'ensemble des membres participent aux débats dans les "labs internes". Les labs ont été imaginés pour "organiser la production de Lisa sur un périmètre thématique donné, en mettant en chantier des prises de position précises, documentées et originales sur des problématiques particulières", peut-on lire sur le site de Lisa Lab.
Après l'été, un lab dédié à l'e-santé devrait voir le jour, sous le pilotage de Nesrine Benyahia.
Le think tank organise également des séminaires autour de thématiques "fil rouge", "le premier concerne les plateformes numériques en santé, un prochain devrait se concentrer sur la télémédecine", a indiqué Nesrine Benyahia.
"A terme, Lisa organisera également des formations sur les politiques de santé regroupant des représentants des usagers, des professionnels, des élus, des opérateurs économiques", peut-on également lire sur le site du think tank.
"Notre objectif est d'apporter une expertise complète sur un sujet de santé et de faire remonter nos contributions plus haut pour les faire aboutir", a détaillé la secrétaire générale de la structure.
En attendant, le think tank ambitionne également de "vulgariser et expliquer les réformes de santé ou certaines thématiques plus techniques en maintenant [son] indépendance", a conclu Nesrine Benyahia
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