Dans un communiqué diffusé en mars, la start-up affiche plus de 300 membres inscrits à sa plateforme ayant eu recours à une télé-expertise pour plus de 100 cas.
Pour chaque cas, Rofim permet l'accès à des données de description clinique et à l'imagerie médicale en temps réel au format DICOM. "Toutes les données médicales sont rendues anonymes (code dédié au patient), sauf pour les actes de télé-expertise remboursés", précise la start-up.
Le médecin sollicité pour avis, aussi appelé "médecin requis", peut répondre au cas sur une page sécurisée en ligne, ou le transférer à un autre membre pour un deuxième avis. Un compte rendu de l'échange peut être généré à tout moment au format PDF.
La plateforme Rofim comprend également un fil d'actualité et une messagerie sécurisée, et se présente comme "une alternative sécurisée aux réseaux sociaux non dédiés à la médecine".
Son modèle économique repose sur le versement par la structure de santé ou par le médecin de 10% du remboursement émis par l'assurance maladie pour la télé-expertise.
Certains actes de télé-expertise, notamment pour les patients en affection de longue durée (ALD) ou atteints de maladie rare, sont pris en charge par l'assurance maladie depuis le 10 février, rappelle-t-on.
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