Cet accord, signé le 6 novembre et annoncé à l'occasion du congrès annuel de la Société française de pathologie, qui se tient jusque jeudi à Paris, "poursuit le déploiement de la télémédecine initié à l'AP-HP", souligne le communiqué.
Il permet "la création d'un réseau national de second avis en télépathologie en France, ouvert à tous les pathologistes, qu'ils soient en milieu hospitalier ou libéral, en métropole ou dans les territoires ultra-marins".
L'AP-HP rappelle que la télépathologie repose sur la numérisation des lames de verre traditionnellement lues au travers du microscope, dont l'image est transmise "informatiquement et de manière sécurisée vers l'anatomopathologiste". Celui-ci "peut alors réaliser son diagnostic sur son ordinateur grâce à une image d'une excellente définition, avec des possibilités de zoom comparables à celles du microscope et à distance du lieu de prise en charge du patient. Les patients disposent ainsi d'un accès complémentaire à des spécialistes de leurs pathologies."
Elle précise que ce réseau "permettra aux pathologistes d'accéder à un réseau de correspondants qualifiés pour obtenir rapidement, et sans contrainte géographique, un avis spécialisé". Le service devrait leur être accessible au second semestre 2019.
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