Pour sa première session (2017-2018), le DU avait attiré 122 étudiants, répartis en 31 projets. Parmi eux, "60% de soignants dont 20% issus du paramédical, 20% venus de l'administration des établissements de santé, 15% sont étudiants en médecine et le reste des inscrits est composé d'entrepreneurs et de juristes", a détaillé le Dr Boris Hansel, codirecteur du DU.
Pour la nouvelle promotion du DU, l'université Paris-Diderot et le CRSC de l'hôpital Bichat-Claude Bernard ont décidé de "s'internationaliser". "Notre formation va maintenant s'adresser à des personnes vivant hors de la métropole. Nous avons déjà intégré des collègues canadiens de l'université de Montréal au comité pédagogique. Nous travaillons ainsi à la mise en place d'un diplôme franco-canadien", a indiqué le Pr Patrick Nataf, chirurgien cardiaque, codirecteur du DU.
Par ailleurs, "les ateliers pratiques seront renforcés comme la découverte du fonctionnement d'un objet connecté ou une initiation à l'électronique et au codage informatique" et une émission de télévision baptisée "Pour une meilleure santé connectée" sera produite "dans le cadre du e-learning".
Enfin, en parallèle de l'activité d'enseignement, l'équipe hospitalo-universitaire du DU santé connectée va s'impliquer "dans plusieurs projets de recherche, au sein de l'unité Inserm U1148 dirigée par le Dr Didier Letourneur", a également indiqué le Dr Hansel.
Une seconde session des rencontres de la santé connectée sera organisée le 26 octobre à l'URF de médecine Paris-Diderot.
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