Le groupe de pirates Rex Mundi avait rendu public le 17 mars les données médicales de 15.000 Français après les avoir retenues en otage et exigé une rançon de 20.000 euros auprès du groupe de laboratoires de biologie médicale Labio, rappelle-t-on (voir dépêche du 23 mars).
C'est par le biais de son avocat que le groupe, qui compte 14 laboratoires dans trois villes, a réagi la semaine dernière, rapporte le site Zataz.com, spécialisé dans la sécurité informatique.
Le groupe tient à faire savoir que dès l'instant où il a appris le piratage, "l’accès au serveur a été fermé, les mots de passe ont été désactivés et une plainte a été déposée auprès des services de police compétents avec lesquels les laboratoires Labio collaborent très activement".
"Les laboratoires Labio n’ont bien évidemment pas souscrit à la tentative d’extorsion et ce dans l’intérêt même de leurs patients. Accepter de payer constituerait une véritable incitation au renouvellement de telles pratiques", poursuit le communiqué.
Le laboratoire précise que les données divulguées ("une liste d’utilisateurs et leurs mots de passe" et "11 résultats d’analyses sanguines") l'ont été "sur un réseau informatique à l'accès difficile" et que le compte Twitter des pirates a été suspendu.
Depuis cet évènement, "Rex Mundi n’a plus jamais donné de nouvelles", précise Zataz.
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