L’appel public à concurrence relatif à la "fourniture d'un service de messagerie sécurisée de santé" (MSS), diffusé le 2 décembre 2011, visait à "la réalisation d'un service d'échanges d'informations de santé entre acteurs de santé, et à moyen terme du domaine social".
Après examen des offres reçues au 20 février 2012, "l’agence a fait usage de son droit à déclarer infructueux son appel d’offre", en raison des conditions proposées pour une MSS en mode "software as a service".
"Cet exercice impose une juste répartition des risques entre les acteurs pour des prestations nouvelles pour lesquelles on ne bénéficie pas encore d'un recul important. Cela peut donc exposer les industriels soit à renoncer à s'engager, soit à proposer des conditions économiques aussi prudentes pour eux que peu avantageuses pour l'acheteur", explique l’Asip santé.
Faute de réponse adéquate, l’agence "assurera la construction du système par de la sous-traitance informatique", en s’appuyant sur le cahier des charges élaboré "avec les Ordres professionnels et l’ensemble des acteurs concernés".
Cette décision permettra à l’agence de réaliser "une économie importante". Toutefois, "cette stratégie d'achat pourra être revue à l'avenir en fonction de la maturité du secteur".
En revanche, la mise en œuvre de la MSS devrait être retardée de quelques semaines. Bien que l’Asip santé assure maintenir "les délais annoncés d’une livraison pour début 2013", son directeur général, Jean-Yves Robin, avait évoqué un lancement d’ici la fin 2012, lors de la conférence annuelle de l’agence, organisée le 15 mars à Paris.
"Les éditeurs de logiciels pour professionnels de santé seront informés à partir de septembre des éléments techniques qu’il leur appartiendra d’intégrer dans leurs solutions", ajoute l’Asip santé. Le déploiement de la MSS débutera en 2013 "sur la base d’un pilote avant généralisation"./vg/gb/ar
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