Le document énumère 20 critères de qualité à étudier avant le lancement d’un projet, regroupés en six thèmes: déontologie et éthique, fiabilité médicale, organisation, conformité légale, fiabilité technique et modèle économique.
Cette liste a été établie par un groupe de travail composé de professionnels de santé expérimentés en télésurveillance médicale, principalement en cardiologie, et utilisant différentes solutions disponibles sur le marché.
La télésurveillance permettrait d’économiser 4.500 euros annuels par patient insuffisant cardiaque, pour un coût annuel moyen par tête de 15.000 à 20.000 euros, selon le plaidoyer du Catel.
Pour les professionnels de santé, le think tank met en avant un accompagnement thérapeutique facilité et rapproché, une meilleure qualité de vie pour les patients, un meilleur accès aux données de santé et une diminution des réhospitalisations.
Pour rappel, l’article 54 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2018 a reconduit le programme Etapes (Expérimentations de financement de la télémédecine pour l'amélioration des parcours en santé) pour une durée de quatre ans. Ces expérimentations portent sur cinq pathologies: l'insuffisance cardiaque, l'insuffisance rénale, l'insuffisance respiratoire, le diabète et les prothèses cardiaques implantables.
La charte qualité et le plaidoyer pour la télésurveillance de l'insuffisance cardiaque du Catel
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