Les deux établissements avaient annoncé leur rapprochement le 29 septembre, suite à un audit montrant la pertinence d'une convergence de leurs équipes, rappelle-t-on (voir dépêche du 1er octobre).
"Soucieux de ne pas développer des offres concurrentes", les HCL et le CHU de Grenoble "sont arrivés à un accord concernant le devenir de leurs activités informatiques", indique le communiqué. Les HCL "reprennent l'ensemble de l'activité de développement informatique des produits Cristal Net/Cristal Link", est-il écrit.
Pour rappel, après 10 ans de travaux autour de Cristal Net, les deux établissements avaient mis fin à leur collaboration en 2011, Grenoble continuant à développer Cristal Net (devenu Cristal Link) et les HCL se lançant dans le développement d'une solution appelée Easily.
Les équipes du CHU resteront basées géographiquement à Grenoble mais seront intégrées dans une "équipe de développement unique", dirigée par Philippe Castets, le directeur des systèmes d'information des HCL.
Le CHU de Grenoble "sera pleinement associé à l'évolution du futur produit" qui sera basé sur l'architecture et le noyau d'Easily, dont la technologie est la plus récente. Le champ fonctionnel de Cristal Net/Cristal Link est toutefois plus large que celui d'Easily, des modules de la solution grenobloise pourront donc être recyclés dans le dossier patient informatisé commun.
La maintenance de Cristal Net/Cristal Link sera poursuivie pendant trois à cinq ans, "temps nécessaire au déploiement du nouveau logiciel au sein des établissements", précise le communiqué. Au total, 124 sites hospitaliers utilisent aujourd'hui les outils actuels.
Les deux établissements assurent que ce rapprochement permettra d'ouvrir "une nouvelle page de l'informatique hospitalière publique, avec un double objectif d'optimisation des ressources et d'amélioration du service rendu".
Avec "davantage de ressources informatiques" et "des compétences techniques additionnées", les outils pourront couvrir "rapidement" un périmètre plus large, promettent-ils: services en ligne pour le patient, gestion de parcours coordonnés, intégration de la télémédecine, échanges dématérialisés avec la médecine de ville, etc.
Cette synergie permettra également "de répondre aux demandes nouvelles qui s'adressent aux systèmes d'information hospitaliers: certification des logiciels d'aide à la prescription, sécurisation des données, meilleure ergonomie, applications 'en mobilité' pour les médecins et les soignants", écrivent les deux établissements.
mb/ab/
Vos réactions
Afficher/Masquer les commentaires (2)